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L’UE TUE NOS AGRICULTEURS : STOP AU MERCOSUR

L’UE TUE NOS AGRICULTEURS : STOP AU MERCOSUR

L’agriculture française est en crise. Aujourd’hui, 70 % des agriculteurs sont en difficulté financière, et si rien n’est fait, nous risquons de voir disparaître un pilier essentiel de notre économie et de notre identité nationale. La Politique Agricole Commune (PAC) de l’Union européenne impose une pression croissante sur nos agriculteurs, alors même que la France n’a qu’une marge de manœuvre réduite pour gérer son agriculture. La réalité est alarmante : le revenu médian des agriculteurs français s’élève à seulement 1.035 euros par mois, pour une charge de travail de 70 heures par semaine, soit moins de 5 euros de l’heure. Ce modèle agricole, conçu pour répondre aux exigences du libre-échange, nuit gravement à notre agriculture nationale et compromet l’avenir de nos campagnes.

Six menaces majeures pour l’agriculture française

  1. Les traités de libre-échange : Les accords, notamment avec le Mercosur, instaurent une concurrence déloyale. Les agriculteurs français doivent rivaliser avec des produits importés à bas coût, comme ceux de Nouvelle-Zélande ou d’Amérique latine, qui ne respectent souvent pas les mêmes normes.
  2. La concurrence interne en Europe : L’élargissement à l’Est et le traité d’association avec l’Ukraine exposent nos agriculteurs à une concurrence directe avec des pays à bas salaires.
  3. Normes non respectées pour les produits importés : Un rapport du Sénat indique que 25 % des produits agricoles importés ne respectent pas les normes françaises. Ces importations inondent le marché sans contrôle, font baisser fortemnt les prix d’achat aux agriculteurs tandis que nos produits sont soumis à des réglementations strictes.
  4. Prix de l’énergie élevés : Les coûts d’exploitation des fermes sont alourdis par le marché européen de l’énergie, ce qui rend difficile la compétitivité de nos agriculteurs.
  5. Régulations bureaucratiques et normes écologiques excessives : Les agriculteurs doivent faire face à des réglementations coûteuses, souvent élaborées sans consultation des concernés, ce qui aggrave leur précarité.
  6. Organisation inadéquate du marché national : Les circuits de distribution obligent la plupart des agriculteurs à vendre leurs produits via Rungis, gonflant les prix tout en réduisant les marges des paysans.

Un constat alarmant : l’absence de souveraineté alimentaire

La France est en train de perdre sa souveraineté alimentaire. La moitié de la viande de poulet et des fruits et légumes consommés en France est désormais importée. Cette pression des importations à bas prix fait disparaître les fermes françaises à un rythme inquiétant, et les jeunes désertent le secteur. L’âge moyen des agriculteurs atteint maintenant 51 ans, et le secteur peine à attirer la relève, un symptôme préoccupant pour l’avenir de notre souveraineté agricole.

Propositions urgentes pour sauver notre agriculture

  1. Baisse des taxes sur le gazole pour les agriculteurs : Une réduction des taxes sur le gazole est essentielle pour soulager nos agriculteurs et améliorer leur situation financière.
  2. Sortie du marché européen de l’électricité : En quittant ce marché, la France pourrait réduire les coûts énergétiques pour ses agriculteurs, leur permettant de retrouver une certaine compétitivité.
  3. Double affichage des prix en grande distribution pour les fruits et légumes : Pour faire monter les prix auxquels vendent les agriculteurs, les prix d’achat en vrac du produit agricole  devra figurer à côté du prix de vente aux consommateurs.
  4. Moratoire sur les normes bureaucratiques : Une pause dans l’application de nouvelles normes de Bruxelles allégera la charge réglementaire pesant sur nos agriculteurs (et les coûts de ces charges règlementaires) leur permettant de se concentrer sur leur activité.

Une solution inévitable : sortir du Mercosur et de l’UE pour protéger l’agriculture française

La situation de l’agriculture française exige une réponse forte, urgente, résolue. Sortir des traités de libre-échange, refuser le Mercosur et quitter l’Union européenne sont devenus des impératifs pour redonner de l’oxygène à notre agriculture. Il est crucial de protéger nos agriculteurs de la concurrence déloyale et des normes trop couteuses aujourd’hui à respecter. En renforçant notre souveraineté agricole, nous garantirons non seulement l’avenir de nos campagnes, mais aussi la qualité et la sécurité de l’alimentation des Français.

Il est temps de prendre position pour préserver l’agriculture française et sauver nos paysans !

Pierre d’Herbais