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Discours de politique générale de Philippe Murer pour le MPC. Pourquoi la France en est là? Quelles solutions concrètes, fortes pour la France ?

Mes chers amis,

Je remercie tous nos invités pour les débats très intéressants et les réflexions qu’ils ont partagées avec nous. C’est du débat et de la confrontation des idées que surgit la lumière. Malheureusement pour la France, ceux qui nous éclairent ici ne sont quasiment jamais invités par les grands médias. On ne nous propose que des tribunes ou des débats aseptisés où tous partagent le même logiciel de pensée : postnational, européiste, mondialiste.  C’est une des explications du malheur français, l’impossibilité de réfléchir collectivement à l’avenir du pays, l’impossibilité de sortir du tapis roulant qui nous emmène au désastre, l’interdiction de changer de cap. Pensez-donc, c’est « le sens de l’histoire », il n’est pas tout de même pas concevable de remettre en cause la religion d’un petit milieu parisien hors-sol, d’oser discuter d’un changement de direction du pays.

Une petite oligarchie a tout simplement pris le contrôle de la France, du débat, des médias et de la politique. Cette oligarchie qui s’est unie pour faire élire Emmanuel Macron, qui l’a tenu à bout de bras pendant 7 ans, n’aime pas la France. Ils soutiennent ainsi un homme qui lance au visage des Français : « Il n’y a pas de culture française ». L’oligarchie, la caste n’aime pas non plus le peuple français, leur homme en parle comme « des gens qui ne sont rien », « des gaulois réfractaires » dont on interdit la venue en centre-ville pour cause de voitures trop polluantes. Il faut les mater, et elle le fait savoir. Quand des Français en grande difficulté osent descendre dans la rue pour dire qu’ils n’arrivent plus à joindre les deux bouts, à nourrir correctement leurs enfants, cette oligarchie donne des ordres ou applaudit les ordres de les enfumer au gaz lacrymogène et de leur tirer dessus au LBD.

Rappelez-vous ces mots glaçants d’un ancien ministre, devenu éditorialiste :

« Les forces de l’ordre devraient se servir de leurs armes une bonne fois. »

C’est à dire plutôt que de dialoguer avec le peuple, tirons-lui dessus.

Rappelez-vous aussi ces mots de la chef du service politique d’une grande chaîne publique, en janvier 2019, décrivant les Gilets Jaunes des débuts :

« Un goût pour la violence, l’antisémitisme, le racisme, le complotisme. Bref, tout ce qu’il y a de pire chez l’Homme. »

Comment mieux exprimer son dégoût du peuple français ?

Si ces réactions sont les plus caricaturales, elles n’en éclairent pas moins l’inconscient de ceux qui ont « le pouvoir de dire et de faire » comme le dit Michel Maffesoli. Ils ne sont plus des élites, ils sont une caste, une oligarchie gouvernant Contre le peuple.

 

 

I Les Français sont un peuple maltraité depuis 40 ans, martyrisé par une caste qui a emmené le pays au désastre.

Plus rien ne fonctionne, plus rien ne tient debout en France.

L’insécurité est grandissante et des jeunes Français se font massacrer dans la rue pour un regard, pour un téléphone, parfois même gratuitement. Des Français atteints d’une simple infection meurent abandonnés sur des brancards aux urgences, la santé publique ayant été démontée pierre par pierre. Nos enfants sont de moins en moins instruits par l’éducation nationale : le refus d’exercer l’autorité, le manque de discipline, l’application de méthodes pédagogistes en échec ne permet plus de donner à nos enfants des armes pour affronter l’avenir…

La France est submergée par des flux d’immigration de 500.000 personnes par an, la taille d’une grande ville, alors même qu’elle n’a plus d’argent pour ses propres enfants, alors même que l’absence d’assimilation mène au communautarisme et au risque de partition, selon les propres mots de l’ex président socialiste François Hollande.

Alors que Macron avait fait des chefs d’entreprise et de l’économie, sa priorité aux dépens du social et des classes moyennes, l’économie s’effondre : jamais un tel nombre d’entreprises françaises n’avaient fait faillite en une année. Malgré les mensonges éhontés du gouvernement, l’industrie, la clé de la puissance d’une nation et de la prospérité générale, continue à dévisser. La catastrophe atteint un tel point qu’un quart des Français n’arrivent plus à manger à leur faim, à chauffer leur logement et renoncent à se soigner.

Et tout s’effondre malgré une orgie de dette publique, celle-ci ayant grimpé de 1000 milliards d’euros en 7 ans. Les Français s’insurgent à juste titre : ils paient des impôts, mais en échange, ils n’ont plus rien. Pourquoi payer des impôts quand on n’est plus en sécurité, qu’on n’a plus de médecin, de dentiste, quand les services publics sont abattus ?

Pour finir, la France, jadis respectée dans le monde entier, est aujourd’hui humiliée par Macron à l’international, rejetée d’Afrique et n’est respectée nulle part.

A chaque échec de la caste depuis 40 ans, elle utilise contre le peuple la même technique perverse pour renverser la responsabilité du désastre : l’inversion accusatoire.

Quand la politique d’immigration commençait à porter des fruits amers, que les Français se plaignaient de la difficulté de coexister dans certains quartiers avec les immigrés, la Caste ne revenait pas sur sa politique d’immigration. Au contraire, François Mitterrand et Julien Dray montaient SOS racisme et inventaient l’idéologie anti raciste pour accuser les Français du problème qu’elle-même avait créée.

Quand des Français se plaignaient de difficultés à trouver un emploi dans le pays aux 6 millions de chômeurs, la Caste leur disait de faire comme les Américains, les Allemands ou les Anglais en acceptant un écrasement de leurs conditions de travail, et pourquoi pas des contrats de travail à 0 heure comme au Royaume-Uni. Evidemment, la caste rejette une fois de plus la faute sur les Français, des stupides fainéants, qui n’ont tout simplement pas compris qu’il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi.

Quand des Français se plaignaient de ne plus pouvoir vivre avec un SMIC, la Caste dans une folle inversion accusatoire les traitaient de factieux, antisémites et se réjouissait que les CRS les enfument au gaz lacrymogène ou leur tirent dessus avec des LBD.

Comprenez bien, ils ont le pouvoir mais si la France échoue, ils ne portent aucune responsabilité ! Tout est de la faute du Français moyen selon ce mécanisme d’inversion accusatoire d’une grande perversité.

Et quand les Français, effrayés par le spectacle de la destruction du pays par la Caste, osent dire légitimement leur colère sur les réseaux sociaux, la Caste accuse sans rire les Français « d’ingérence étrangère » et dit crânement : les réseaux sociaux tuent la démocratie. Elle tente par tous les moyens de fermer et de censurer les réseaux sociaux pour faire taire le peuple. Essayer d’interdire le débat et la démocratie devient leur seule porte de sortie.

Les Français oscillent entre la colère et le désespoir. Ils ont le sentiment ô combien légitime de payer pour les privilèges d’une Caste qui les martyrise, d’être de plus en plus pauvres pendant que d’autres s’empiffrent, de payer pour des clandestins qui n’ont jamais contribué. Enfin, leur liberté est sans cesse amoindrie, par des obligations plus stupides les unes que les autres : en 2021 et 2022, c’était l’interdiction d’aller au café et au restaurant sans un passe sanitaire puis vaccinal OU l’interdiction de boire un café debout pendant quelques semaines. En 2025 avec les ZFE, interdiction pour un Français sur trois de venir avec sa voiture dans les grandes villes déposer ses enfants à l’école ou amener sa mère chez le médecin. Il est interdit de brûler quelques branches de bois mort dans son jardin. Il est interdit de louer votre bien s’il n’est pas isolé à grand frais alors que les Français n’arrivent plus à se loger. Enfin, la caste vient d’inventer la poubelle à puce et la police des ordures pour surveiller le volume de nos ordures !

Les mots d’ordre de la Caste sont : « Les autres avant les nôtres » et  » Nous préserverons nos privilèges à tout prix, pour nos échecs, vous subirez notre courroux et des privations de libertés ». Tout cela ne peut plus durer.

Quant aux partis politiques d’opposition censés nous représenter, il semble que leur mot d’ordre est de laisser Macron et le gouvernement en place pour pouvoir continuer à toucher leurs prébendes.

C’est pour cela qu’au Mouvement Politique Citoyen nous disons « La classe politique a trahi, seul le peuple français peut sauver la France ! »

 

 

La raison du désastre : avoir tué la nation et vouloir dissoudre le peuple.

Le crime de ceux qui nous dirigent : avoir voulu détruire le principe spirituel qu’est la nation. Depuis 50 ans, la quasi-totalité de la classe politique a décidé d’effacer la France, la nation, pour porter symétriquement aux nues leur machin, l’Union Européenne. Valery Giscard d’Estaing a commencé par « la France est trop petite », d’autres ont continué avec la « La France est coupable ». Mitterrand a conclu avec la France est votre passé et l’Union Européenne notre avenir.

Ils ont conditionné les Français à mépriser leur histoire, à avoir honte de leur propre pays, à développer un dramatique complexe d’impuissance et d’aquoibonisme « A quoi bon, la France ne vaut rien ». C’était leur objectif : que les Français rejettent la France, leur nation, leur patrie et adoubent leur projet supranational qu’est l’Union Européenne. Ceci est un crime.

Ernest Renan avait tout compris.

Dans son texte remarquable « Qu’est-ce qu’une Nation », il nous montrait : « Il y a dans la nationalité un côté de sentiment ; elle est âme et corps à la fois ; un Zollverein, une union douanière, n’est pas une patrie. » « La nation, comme l’individu, est l’aboutissement d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore dans l’avenir ». Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. »

Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. On aime en proportion des sacrifices qu’on a consentis, des maux qu’on a soufferts. On aime la maison qu’on a bâtie et qu’on transmet. Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie. »

L’Union Européenne n’est pas une patrie, elle n’est qu’un principe désincarné. Ses mantras sont : « Le commerce, c’est la paix et la prospérité, la concurrence libre et non faussée avant tout ». Un programme qui érase les Nations et qui rabougrit les hommes.  Car les hommes ont besoin de racines et d’appartenance collective pour vivre.

Pour autant ce principe désincarné pompe sans cesse sa souveraineté nationale à la France : frontières, monnaie, lois sur l’immigration, agriculture, industrie, spatial, santé, économie, et bientôt la défense. Quand un Etat est vidé de toute capacité d’agir par un pouvoir supranational, il perd sa raison d’être et sa crédibilité. Ne cherchons pas plus loin les problèmes d’autorité de l’Etat. Un Etat sans pouvoir, un Etat incapable n’a rien à offrir au pays. D’ailleurs est-ce encore un Etat ?

J’étais au côté de la regrettée Marie France Garaud quand cette grande dame expliquait sur le plateau de Frédéric Taddei : « Pour qu’une collectivité humaine, qu’un Etat soit souverain, il faut qu’il dispose de 4 pouvoirs : battre monnaie, écrire les lois, rendre la justice, décider de la paix et de la guerre. Ça date de Philippe le Bel et on a quand même eu le temps de s’en pénétrer. Est-ce que notre pays, notre Etat existe encore. Si on est rigoureux, la réponse est non ! »

La nation est donc ce désir de continuer la vie commune, elle permet la vie commune, bien loin du vivre ensemble désincarné qui nous a été vendu. La nation est un des murs porteurs dont parle Philippe de Villiers et qui en s’effondrant, fait s’effondrer la civilisation. Voulons-nous assister en spectateur à l’effondrement ou sommes-nous prêts à nous battre, à donner de nous-mêmes pour l’empêcher ? Telle est la vraie question aujourd’hui.

Une nation est une âme, un principe spirituel, un principe de vie qui nous dépasse et nous porte à la fois. C’est de cela que l’oligarchie tente de nous estropier. C’est pour cela que la France se disloque aujourd’hui. C’est ce principe de nation, cet amour de notre pays que nous devons faire à nouveau souffler sur la France !

 

La politique ne se limite pas aux grands mots et aux discours, la politique c’est avant tout prendre part à la vie de la cité, proposer une vision pour la France et un projet pour la France. Les mots servent à insuffler l’énergie, l’action permet de transformer la réalité.

C’est pourquoi nous avons mis en place des commissions, rassemblé des citoyens motivés et compétents, des serviteurs de l’État, des chefs d’entreprise, des enseignants, des policiers, des agriculteurs afin de bâtir des solutions concrètes et immédiatement applicables pour relever la France.

Par exemple, la commission sur la sécurité et la police a rassemblé des policiers et des universitaires pour proposer la restauration complète de l’autorité de l’Etat et une réponse pénale intransigeante à la hauteur de la montée de la violence. Nous savons quelles lois changer, quelles structures renforcer, et quels moyens donner à ceux qui protègent les Français.

Ce travail de fond a été fait dans nombre de domaines et nous pouvons délivrer une partie de notre projet pour la France. Je ne ferai pas un catalogue à la Prévert de tous les mesures nécessaires au redressement de notre pays. Je donnerai des lignes fortes sur :

La sécurité intérieure : pour que la loi soit respectée et que chaque citoyen puisse vivre sans avoir peur.
L’instruction publique : car une nation sans transmission du savoir et de la culture est une nation condamnée.
L’économie : pour restaurer la puissance économique de la France et redonner un niveau de vie décent aux Français.
La diplomatie : car une France souveraine doit parler de sa voix forte et singulière dans le concert des nations.

Nous avons le programme, nous avons la méthode, nous avons l’énergie.

 

Restaurer l’autorité de l’État : la fin du chaos

Assurer la sécurité des Français est le premier devoir d’un gouvernement. L’insécurité est en train de devenir le problème numéro 1 des Français. Quotidiennement, nous entendons parler d’actes atroces qui nous révoltent, de jeunes Français massacrés pour un regard, un téléphone, parfois même gratuitement,   de jeunes Françaises violées puis tuées parce qu’elles avaient eu le tort de rentrer chez elle un peu tard,  enfin nous voyons des quartiers entiers passer sous la loi des gangs.

C’est une honte absolue. Un pays qui ne protège plus son peuple s’effondre.

Après 30 ans de flux d’immigration massifs souvent sans assimilation, après 30 ans de culture de l’excuse et de justice laxiste, les Français subissent une violence déchaînée confinant à la barbarie.

Le verrou principal au retour de l’autorité de l’Etat est clair : il n’y a pas de places de prison disponibles depuis des dizaines d’années et les sanctions ne peuvent pas être appliquées. Les petits délinquants impunis, encouragés par l’absence de réponse de l’Etat continuent leur carrière et s’enfoncent dans l’ensauvagement. Il y a 80.000 personnes écroués pour 60.000 places de prison et faute de place, 15.000 personnes avec un bracelet électronique, en train de jouer à des jeux vidéo voire en train de dealer à leur domicile. Et si, pour cause de prisons surpeuplées, l’Etat ne retenait pas la main des juges qui ne sont pas tous naturellement laxistes, nous aurions au moins 120.000 condamnés pour 60.000 places de prison .

Pour arrêter l’épidémie exponentielles de crimes et de violences, pour restaurer l’autorité de l’Etat en France, il faut tout simplement appliquer des sanctions fortes, claires, et connues de tous lorsque la loi est violée. Toute personne qui commet un délit ou un crime doit savoir qu’il ira rapidement en prison, dans une prison sans téléphone, sans télévision, avec une discipline stricte, où il pourra réfléchir pendant quelques années à la gravité de ses actes. Toute personne qui commet un délit ou un crime saura qu’il y a des peines planchers rapidement prononcées par la justice,   que l’application des peines sera stricte, sans aucune réduction automatique. Tout étranger condamné à une peine de prison pour crime ou récidiviste de graves délits sera expulsé.

C’est à cette condition que la France enrayera l’épidémie de criminalité qui ensanglante notre pays. Pour ce faire, doubler le nombre de places de prison relève aujourd’hui de l’intérêt supérieur de la Nation et nécessite l’abolition temporaire de toutes les normes bureaucratiques pour qu’un tel projet soit réalisé en 2 ans, comme au Salvador. Pour ce faire, il faut supprimer tous les recours et procédures judiciaires complexes et abusives données par le pouvoir depuis 1993, c’est une absolue nécessité pour avoir une justice à nouveau rapide et efficace.

Une justice faible envers les barbares est une justice barbare envers les faibles. La culture de l’excuse et le laxisme relève de la malveillance envers le peuple français. Il s’agit maintenant de gouverner sans avoir la main qui tremble, d’instaurer la tolérance zéro et une fermeté absolue. C’est à cette condition que les Français n’auront plus à subir ce déferlement de violences et de crimes.

C’est un choix historique. Soit nous restaurons l’autorité de l’État, soit la France s’effondre. Nous avons vu ce que coûte l’inaction. Nous ne reculerons pas.

 

L’éducation nationale en ruine

L’école française est aussi victime de la fausse bienveillance, du laxisme et de l’abandon de l’autorité. Le refus de l’autorité, la lâcheté institutionnalisée ont conduit au « pas de vagues » et à ses conséquences catastrophiques sur la discipline à l’école. La vraie bienveillance, c’est de donner aux enfants des limites, être capable de féliciter comme de sanctionner.

L’École française était autrefois renommée dans le monde entier. Elle donnait à tous le grand bienfait de l’instruction, elle formait des citoyens instruits, elle concourrait à aimer la France, elle élevait l’âme des enfants. L’instruction est le plus grand et le plus permanent des intérêts publics. L’école française est en ruine, elle échoue aujourd’hui dans toutes ses missions.

« Une école où les écoliers feraient la loi serait une triste école » disait Ernest Renan. Oui, notre école est aujourd’hui une triste école. La discipline et l’autorité ont disparu des salles de classe. La mise sur un pied d’égalité du maître et de l’élève conduit à la fin de la transmission. Le manque de discipline, l’insuffisance d’heures de mathématiques et de français à l’école primaire et des méthodes pédagogistes en échec font que nombre d’enfants n’acquièrent plus les savoirs de base « Lire écrire compter ». Dès lors, tout est perdu. Les programmes sont redondants d’une année sur l’autre, perdent les élèves dans des problématiques conceptuels, quand les enfants sont à l’âge des connaissances. Les enseignants les plus courageux ont beau se dévouer à leur vocation, l’école française est entraînée par le fond.

Pour que l’école française redevienne une école d’excellence, des mesures fortes et claires doivent être mis en place avec la plus grande détermination.

Le retour de l’autorité et de la discipline passe par le haut. Le gouvernement donne pour mission aux chefs d’établissements le rétablissement de la discipline et la fin du pas de vagues, avec sanctions et gratifications en conséquence. Il soutient rigoureusement les directeurs et impose au corps enseignant le rétablissement de la discipline et d’une autorité juste dans les salles de classe.

Exemplarité imposée aux enseignants, discipline tenue grâce aux douloureuses heures de colle données, tenue effective des conseils de discipline et renvoi des élèves perturbateurs, toute la palette des possibilités sera utilisée pour que revienne autorité juste du maître et discipline, un préalable nécessaire à toute instruction de qualité.

Pour que les enseignants puissent instruire leurs élèves, le numérique sera, hors de la salle d’informatique, banni de l’école. Les professeurs valoriseront l’effort et le travail bien fait. Les redoublements seront décidés par un collège d’enseignants au conseil de classe et non plus par les parents.

Enfin, les programmes seront débarrassés de toute idéologie pédagogiste, ne seront plus redondants d’une année sur l’autre et donneront accès aux connaissances, aux savoirs et non à de nébuleuses compétences.

Le récit national sera bien entendu réhabilité, débarrassé de la détestable repentance, pour que les jeunes Français apprennent à aimer la France. L’école n’est pas là pour faire détester la France, pour la dissoudre dans l’acide, elle est là pour la perpétuer.

A ces conditions, l’école française renaîtra de ses cendres, pourra se redresser et redevenir une école d’excellence.

 

L’agriculture

Après l’insécurité, l’école, parlons d’agriculture. Les paysans le répètent sur tous les tons : ils sont en train de mourir.

Honte à ceux qui dirigent la France : ceux qui nous nourrissent ne parviennent plus à vivre de leur travail !

Les revenus des paysans ont été écrasés : le revenu médian c’est 1035 euros par mois pour 70 heures de travail par semaine, c’est à dire 4 euros de l’heure. Nombre d’entre eux gagnent moins que le RSA et 70% sont en difficulté financière. Beaucoup ne s’en sortent plus et finissent en faillite, forcés de vendre la terre de la famille. Ecrasés de honte, certains finissent par se donner la mort : deux paysans se suicident chaque jour en France.

Qui assassine ainsi l’agriculture française, un des piliers de la France ?

C’est évidemment l’Union Européenne et l’hyper-concurrence mortifère auxquels elle a soumis nos agriculteurs. Cela a commencé avec l’Espagne et la concurrence des pays de l’Ouest de l’Union Européenne, cela a continué avec l’élargissement aux pays d’Europe de l’Est avec leurs bas salaires. Chaque nouvel accord de libre-échange que signe l’Union Européenne intensifie un peu plus la guerre féroce sur les prix qu’ils subissent. Pire, cette concurrence est déloyale, un quart des produits importés en France ne respectent pas les normes européennes. Aujourd’hui, les producteurs de poulets français de taille limitée et raisonnable meurent de la concurrence avec les fermes ukrainiennes géantes produisant chacune 75 millions de poulets par an avec moult antibiotiques et hormones de croissance, avec des salariés ukrainiens payés un euro de l’heure. Ces fermes géantes appartiennent à un milliardaire ukrainien dont la firme MHP est basée dans le paradis fiscal chypriote et est cotée à la bourse de Londres. Tout est dit ! Demain avec le Mercosur, ce sera le tour des importations de bœufs brésiliens, produits dans des fermes usines de 10.000 bêtes, engraissés aux antibiotiques activateurs de croissance, avec des salariés payés au lance pierre. Il faudra déforester l’Amazonie pour produire le soja nécessaire à leur alimentation, tout cela pour tuer nos éleveurs français soumis à des normes écologiques drastiques. Comme le disent nos paysans : « On marche sur la tête ».

La solution est pourtant des plus nettes. Faire renaître notre agriculture impose de sortir de l’Union Européenne, ce qui signifie la renégociation automatique de tous nos accords de libre-échange. Nous pourrons alors les protéger de l’hyperconcurrence ET de la concurrence déloyale.

L’agriculteur français pourra alors vivre de son métier, de prix corrects au lieu d’être obligé de quémander des subventions. Il ne sera plus enseveli sous les normes absurdes de la machine bureaucratique bruxelloise. La France libre pourra afficher très lisiblement sur tous les produits alimentaires d’où vient le produit que vous allez manger : d’Ukraine, du Brésil, de Chine ou bien un drapeau bleu blanc rouge pour la France.

Le chemin s’éclaire alors pour nos agriculteurs.

Avec la sortie de l’Union Européenne, le chemin s’éclaire aussi pour notre industrie et notre économie.

 

L’industrie est la clé de la prospérité et la clé de la puissance économique d’un pays. Elle offre à ses salariés de bons salaires. La richesse qui y est créée irrigue tout le tissu économique du pays. Si l’économie en France est en déshérence, si 65.000 entreprises ont disparu l’année dernière, si le déficit public et la dette publique sont au plafond, la raison principale est la disparition de la source de la richesse, l’industrie. La destruction de l’industrie signifie la destruction de la croissance, des salaires en baisse, des impôts élevés pour payer les charges courantes. A force de délocaliser les usines, c’est la richesse de la France qui a été délocalisée. Nos ouvriers ont été remplacés par des travailleurs sous-payés à l’autre bout du monde.

Le paysage économique de la France d’aujourd’hui, c’est celle d’un pays où l’industrie est faible, où prolifèrent les petits boulots de services ubérisés, avec des services publics en déshérence, le développement du tourisme pour payer les importations et un gouvernement digne d’une république bananière.

Vous avez reconnu là le paysage d’un pays en voie de tiers-mondisation.

La politique économique qu’impose l’Union Européenne depuis 35 ans enrichit les rentiers et les plus puissants et appauvrit tous les autres, tout en détruisant le pays. Nous avons assisté depuis 35 ans à un mauvais film de Robin des Bois à l’envers. Cela doit cesser car il en va de la vie de nos entrepreneurs, de nos salariés, de nos agriculteurs.

L’Union Européenne impose les prix de l’énergie les plus élevés et artificiels du monde, écrase l’économie sous les normes, et signe des accords de libre-échange désavantageux pour mettre notre industrie en concurrence frontale et souvent déloyale avec toute la planète. Tout en découle : la destruction de l’industrie, la croissance 0, la dette publique, les salaires écrasés, la baisse du niveau de vie des Français. Et comme les incompétents au pouvoir ont tenté de masquer la déroute à coup de dizaines de milliards d’euros, par des subventions, des aides aux Français paupérisés et a voulu continuer à payer le coût délirant des normes européennes et des flux d’immigration : les Français sont empêtrés dans des normes absconses, croulent sous les impôts tout en ayant ni sécurité ni services publics debout ! Les petits entrepreneurs, les forces vives de la France, sont détruits sous les applaudissements de Bruxelles par des normes européennes proliférantes, le coût de l’énergie et le poids des charges. On aimerait entendre le MEDEF en parler !

Cette semaine, un drame s’est produit, un drame comme il y en a tant chaque année en France. Une usine produisant des uniformes pour l’armée française ferme à Calais après la perte d’un contrat avec l’armée : 66 salariés éjectés, 66 familles sur le carreau. Au nom de la concurrence mondiale libre et non faussée imposée par l’Union Européenne, les uniformes seront fabriqués à Madasgacar. Les Etats-Unis sont souverains : ils ont le Buy American Act pour que l’argent des impôts des Américains soit dépensé en produit fabriqué aux Etats-Unis et paient des salaires aux Américains. La France sortie de l’Union Européenne votera immédiatement une loi « Acheter Français » imposant que la commande publique payée par nos impôts, aille à des entreprises et des salariés basés sur le sol français !

Trump vient de lancer officiellement le processus de démondialisation économique. Trump veut rendre l’Amérique à nouveau puissante, c’est son slogan MAGA, et cela passera par des droits de douane importants avec la Chine et d’autres pays pour relocaliser la production de richesses aux Etats-Unis.

L’ADN de l’Union Européenne c’est la mondialisation économique dans un monde en pleine démondialisation. L’Union Européenne est à contre sens de l’histoire, la France doit  En sortir pour s’en sortir.

Sortie du Machin européen, nous pourrons immédiatement baisser les prix du gaz et diviser les prix de l’électricité par deux en sortant du marché européen de l’électricité. Nous pourrons protéger notre industrie avec une hausse de nos droits de douane en profitant du sillage des Etats-Unis. Nous pourrons faire renaître l’industrie française avec le levier de l’Etat stratège qui a donné Airbus, Ariane, le TGV et nos centrales nucléaires. En associant la puissance de l’Etat et l’agilité des entreprises privées. Nous donnerons à l’industrie basée en France un gain de compétitivité immédiat de 20%, en sortant de l’euro et en baissant le taux de change du franc avec l’Allemagne et nos voisins européens excédentaires commercialement. Nous permettrons à chacun d’entre nous d’être patriote, d’être solidaire des entreprises françaises et de participer au redressement de notre pays, en obligeant l’affichage Clair et Lisible du pays d’origine de tous les produits que nous achetons.

Débarrassée du chômage de masse, la VALEUR TRAVAIL, d’un travail CORRECTEMENT payé pourra être remise à l’honneur. Les petits entrepreneurs doivent être favorisés par rapport aux grandes structures car la distribution des richesses et du pouvoir économique assure un équilibre à la France. C’est pour cela qu’il faut aussi voter une loi « Acheter aux petites entreprises » comme le Small Business Act américain, afin de favoriser les PME, d’aider leur essor.
Cette prospérité retrouvée donnera de BONS revenus à chaque Français, moins d’IMPOTS pour les salariés et moins de CHARGES pour toutes les entreprises.

Nous pourrions parler des mille problèmes que la souveraineté nationale permettra de résoudre. Mais j’ai promis de ne parler que 30 minutes, nous n’en avons pas le temps…

Parlons quand même brièvement d’un des sujets les plus importants, l’arrêt des flux d’IMMIGRATION voulue par tant de Français. Libérée des lois de l’Union Européenne sur l’immigration, la France pourra rétablir ses frontières, ses garde-frontières et écrire toutes les lois nécessaires pour arrêter les flux d’immigration. Fini les Schengen, CEDH et autres directives européennes qui paralysent l’action. Pourquoi des partis ayant pour thème principale l’immigration veulent s’en priver ? C’est incompréhensible ! Comme TRUMP est en train de le montrer, lorsque la France sera à nouveau un pays souverain, elle pourra elle-aussi sortir de l’impuissance politique et en finir avec la submersion migratoire. Retrouvant sa souveraineté nationale, la France libre pourra à nouveau défendre son identité nationale. Car si certains ne le comprennent visiblement pas, l’identité et la souveraineté nationale sont les deux faces de la même médaille.

LE secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a fait une annonce historique samedi dernier : les Etats-Unis renoncent à l’hégémonie mondiale, ils veulent être une grande puissance respectée dans un monde multipolaire. Un retour aux Etats-Unis du 19ème siècle comme le dit mon ami Laurent Henninger. C’est le changement le plus important dans les relations internationales depuis la chute de l’URSS !

Diplomatiquement, la France de Macron s’humilie à être sous tutelle d’Ursula Von der Leyen, en étant le caniche du caniche des Américains ! Libérée de la caste et de l’Union Européenne, la France libre redeviendra ce qu’elle a toujours été : une puissance d’équilibre et de paix. Une puissance refusant de s’affilier à un quelconque empire et défendant ses intérêts de nation. Une puissance d’équilibre qui fait tout ce qui est possible pour éviter les effets délétères des empires sur l’équilibre du monde.

La France doit naturellement rester l’alliée des Etats-Unis de Trump tout en dialoguant avec les BRICS. C’était ce que faisait de Gaulle en dialoguant avec la Chine et la Russie dans les années 60. La France alliée mais FORTE de son indépendance nationale pesait pour la détente pendant la guerre froide, pour la paix du monde. C’est la voix singulière de la France dans le monde, « une certaine idée de la France », le chemin que nous a tracé de Gaulle et que nous devons suivre à nouveau.

Conclusion :

A l’heure de la démondialisation et du monde multipolaire, la France a deux choix.

1er choix : Rester dans l’Union Européenne qui est à contre sens de l’histoire du monde et s’isoler, laisser détruire son économie, se ruiner, se faire submerger au niveau migratoire, continuer à se suicider. Et subir la censure et l’autoritarisme d’une caste d’incapables, adorateurs de l’Union Européenne, qui nous emmène au désastre. Ils nous priveront par sadisme de nos libertés et par intérêt de notre liberté d’expression. Car ils ne souhaitent qu’une chose : faire taire le peuple pour éviter leur éjection définitive du pouvoir.

2ème choix : c’est celui du Mouvement Politique Citoyen, sortir de l’Union Européenne, reprendre le contrôle sur notre destin, redonner le pouvoir au peuple par des référendums, redevenir une Nation indépendante, libre, prospère et fière d’elle-même, la terre de liberté qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être.

Nous faisons le serment de tout faire pour que la France redevienne une Nation et cesse d’être une province de l’Union Européenne   sous tutelle allemande et américaine. Parce que nous avons été une Nation libre et prospère pendant 1000 ans et que c’est l’essence même de la France, le pays des hommes libres, que d’être souveraine, indépendante et de défendre la paix et la liberté.

Vive la résistance et vive la France libre !