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La mondialisation excessive et la crise de la démocratie par Anne Croguennec

La mondialisation excessive appliquée à notre pays conduit à une mauvaise représentation des  électeurs par les élus.

La mondialisation, un obstacle à la démocratie

La mondialisation, dans le cadre d’une financiarisation à outrance, efface progressivement le champ de la démocratie. Plusieurs facteurs en sont la cause :

  • La tutelle des marchés,
  • Le durcissement qu’elle impose aux gouvernements nationaux,
  • La réduction de la prétention redistributive communautaire des gouvernements.

Autant d’éléments qui modifient insidieusement le système d’équité de nos sociétés, avec un effacement progressif du champ démocratique.

Or, la démocratie doit conserver son rôle central dans les décisions liées à la redistribution des revenus et des richesses.

L’impuissance politique face au « tout marché »

La mondialisation favorise une répartition inégale des richesses, au profit d’une minorité qui s’en accapare la quasi-totalité. Dans ce contexte, le « tout marché » est élevé au rang d’un ordre supérieur à celui de la démocratie.

Cette hiérarchie conduit à l’impuissance politique où :

  • Les gouvernements sont contraints de ratifier des choix dictés par les marchés,
  • Ces choix ne sont ni issus du peuple ni en accord avec ses intérêts,
  • Cette situation génère des souffrances sociales croissantes.

Les États se retrouvent ainsi piégés dans une logique de pseudo-impuissance, sous prétexte d’une tutelle imposée par les marchés financiers.

Un système électoral faussé

Par ailleurs, le système électoral actuel, notamment en France, contribue à une mauvaise représentation des électeurs. Les raisons en sont multiples :

  • Seuls les candidats issus des grands partis disposent réellement d’une chance d’être élus,
  • Le système des 500 parrainages pour les présidentielles exclut de facto les plus petits partis,
  • Les médias, propriétés de dominants mais financés par l’argent public, offrent une visibilité disproportionnée,
  • Les découpages électoraux administratifs favorisent également les partis en place.

L’union souverainiste, une nécessité

Face à cette situation, seule une union de tous les souverainistes dans un parti commun permettrait d’avoir un poids politique significatif. Cette unité serait un préalable indispensable à tout changement structurel.

Un référendum pour restaurer la souveraineté nationale

Une fois notre gouvernement en place, ayant défini des axes de changement essentiels, il devra organiser un référendum au lendemain de l’élection présidentielle pour redéfinir notre place en Europe.

Des négociations pour que l’Union Européenne soit transformée en « Europe des Nations » auront lieu entre la France et l’UE pendant une durée de 3 mois, ceci afin que la France et les autres pays retrouvent leur souveraineté nationale.

Il sera ensuite proposé aux Français de trancher sur la question :

  1. Sortir de l’Union européenne et de l’euro,
  2. Ou bien y rester, connaissant le résultat des négociations.

 

Une nouvelle dynamique économique pour une France souveraine

Si les Français décident de sortir de l’Union Européenne, les conséquences seront immédiates :

  • La possibilité d’augmenter les droits de douane,
  • La reprise en main de notre monnaie nationale,
  • La relocalisation de notre production industrielle,
  • Le retour d’une maîtrise totale sur notre économie.

Ainsi, grâce à ces mesures, la France pourra renouer avec sa grandeur économique et politique, libérée des contraintes imposées par une mondialisation débridée.


Conclusion

La mondialisation actuelle, en subordonnant la démocratie aux marchés financiers, place les gouvernements dans une situation d’impuissance. Une réforme profonde, appuyée par un référendum national, est nécessaire pour retrouver notre souveraineté et redonner aux citoyens le pouvoir de décider de leur avenir.

 

Anne Croguennec.