Quand ils nous disent « vous n’aurez plus rien et vous serez heureux », ce n’est pas seulement de matériel dont ils parlent, c’est aussi de liens affectifs. Par Franck Zeiger
Quand ils nous disent « vous n’aurez plus rien et vous serez heureux », ce n’est pas seulement de matériel dont ils parlent, c’est aussi de liens affectifs. Par Franck Zeiger
Charles de gaulle a dit : « La vieillesse est un naufrage » en évoquant le déclin de Philippe Pétain. En effet, qui n’a pas peur de son déclin voir de sa déchéance.
Cette peur est une peur connue de tous les hommes et elle est normale, terriblement normale. De plus, l’augmentation de l’espérance de vie par la diminution des morts subites et précoces permet des vies plus longues et, de facto, plus sujettes au déclin.
Oui, nous sommes destinés à décliner et peut être à connaitre le naufrage de notre corps ou de notre cerveau. C’est ainsi et nous devons l’accepter.
Face à cette cruelle réalité, l’Homme n’a jamais réagi en éliminant du groupe les plus vieux ou les plus faibles, seuls quelques régimes que personne ne devrait vouloir imiter l’ont fait. L’Homme a réagi par la confiance en autrui, par la solidarité, par la fraternité qui fait qu’un Homme ne laisse pas tomber un proche, un congénère. C’est ainsi que l’Homme individu a évolué vers l’Humanité du groupe.
On assiste à la déconstruction de notre société, au reniement de la famille, des liens sociaux au profit d’une société où un individualisme matérialiste réduit la personne humaine à sa vie biologique et où chacun est sommé de démontrer que sa vie vaut le coup d’être vécue à coup de publications Tiktok ou autres… Une société du Moi dont le wokisme est l’apogée.
Cette évolution a été flagrante lors de la Covid lorsque les covidistes ont interdit d’accompagner son proche mourant, lorsqu’ils ont dit aux enfants qu’ils allaient tuer papi ou mami, lorsqu’ils ont créé le narratif que l’autre était un danger mortel et qu’il fallait s’en éloigner par le confinement ou marquer sa distance par le port d’un masque. Ils ont même été jusqu’à tester l’élimination des moins utiles en autorisant le Rivotril dans les EHPAD.
Ce sont les mêmes qui veulent imposer l’Euthanasie.
Ils ont détruit notre société et sont les premiers à s’adapter aux conséquences : plus de famille, plus de proches, plus de société attentionnée … alors qui va s’occuper de moi une fois la vieillesse devenue naufrage ? Autant mourir. Quand l’humanité n’est plus, la mort devient la solution.
Ces gens ont peur de leur déchéance et n’ont aucune confiance dans l’humanité de l’autre, dans la famille, dans la société qu’ils détruisent méthodiquement. Quand ils nous disent « vous n’aurez plus rien et vous serez heureux », ce n’est pas seulement de matériel dont ils parlent, c’est aussi de liens affectifs.
L’acceptation de l’Euthanasie, c’est l’acceptation d’une société qui organise la mort de ses congénères au lieu de les accompagner et les soigner. C’est une société qui renonce à ses principes essentiels :
Liberté : Il n’y a pas de Liberté de choix quand la société ou votre environnement vous pousse à disparaitre. Parce qu’on vous estime inutile, parce que vous coutez cher, parce que l’héritage n’attend pas. Ne nous leurrons pas, les plus démunis, les plus esseulés ne seront pas libres de choisir.
Egalité : Aucune égalité face à l’euthanasie où les plus démunis seront poussés à disparaitre quand les plus aisées auront accès à des soins palliatifs de qualité. On le sait, les gens qui bénéficient des soins palliatifs ne demandent pas l’euthanasie mais tout le monde n’y a pas accès. L’égalité voudrait que chacun ait accès aux mêmes soins.
Fraternité : la fraternité, c’est d’accompagner et de soulager, non de mettre fin à une vie sur des critères technocratiques qui évolueront en fonction des capacités financières de l’Etat.
Il n’y a plus de fraternité quand quelques-uns s’estiment apte à juger si une vie vaut la peine d’être vécue ou pas. Dans l’histoire de l’Humanité, c’est le III eme Reich allemand qui s’octroyait le droit de sélectionner ceux qui étaient apte à vivre ou à mourir et le IIIème Reich, ce n’était pas la Fraternité.
Empêcher de légiférer sur l’euthanasie, c’est défendre notre idéal républicain de Liberté, d’Egalité et de Fraternité.
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