par Pierre d’Herbais.
Par Pierre d’Herbais
Les traités de libre-échange conclus par l’Union européenne (UE) sont souvent perçus comme de simples accords commerciaux techniques. Pourtant, ces traités façonnent notre quotidien bien plus qu’on ne le croit. Ils pourraient même être le déclic nécessaire pour que les Français réalisent l’urgence de reprendre notre souveraineté économique.
Un traité de libre-échange, c’est comme un contrat signé entre plusieurs pays pour faciliter les échanges commerciaux. Dit comme ça, ça paraît plutôt positif : moins de barrières, plus de commerce, tout le monde est gagnant, non ? Mais en réalité, ce « libre-échange » cache des compromis désastreux pour notre économie, notre santé, et même nos valeurs.
Prenons un exemple concret : le traité Mercosur, signé entre l’UE et plusieurs pays d’Amérique du Sud (en cours de négociations). Cet accord prévoit que nous importions en masse des produits agricoles comme du poulet ou du bœuf produits là-bas. Problème ? Ces produits ne respectent pas nos normes sanitaires ou environnementales.
Imaginez-vous dans un supermarché. Vous êtes devant le rayon volailles. Deux choix :
Même si vous êtes profondément attaché au « Made in France », votre portefeuille décidera pour vous, sachant que l’étiquette n’indique pas que le poulet vient du Brésil ou de France. En imposant ces produits à bas prix, l’UE détruit notre agriculture et pousse les français à consommer de la « malbouffe », faute de mieux.
Certains diront que ces accords sont nécessaires pour équilibrer notre balance commerciale. En échange de ces importations agricoles, les industriels européens (notamment les constructeurs automobiles allemands) pourront exporter davantage leurs produits en Amérique du Sud. Mais soyons honnêtes :
On entend souvent dire que la politique agricole commune (PAC) aide nos agriculteurs. Mais il faut rétablir une vérité : la France est le premier contributeur net au budget européen, et donc à la PAC. Pour chaque 10 € que la France donne à Bruxelles, seulement 5 € (au mieux) reviennent sous forme d’aides à nos agriculteurs.
Les Français doivent comprendre cette équation : ce n’est pas un cadeau de l’Europe, c’est notre propre argent, qui revient amputé. Pendant ce temps, la PAC finance aussi des agriculteurs dans d’autres pays européens qui produisent à des coûts bien inférieurs aux nôtres, et donc concurrencent nos exploitants sur leur propre marché.
Vous comprenez le problème ? Nous payons deux fois : une fois pour contribuer au budget de la PAC, une autre pour subir les conséquences des importations massives permises par ces traités.
L’UE, avec ses 27 États membres, doit constamment jongler entre des intérêts divergents. La France est l’un des pays les plus riches (plus pour longtemps), mais elle est souvent mise en minorité. Dans ce système, chaque pays cherche à tirer la couverture à lui. Résultat ? Les décisions de l’UE ne servent pas toujours l’intérêt général, et encore moins celui des Français.
Par exemple, la PAC censée protéger nos agriculteurs est affaiblie par ces accords de libre-échange. C’est un double discours permanent : d’un côté, on promet des aides aux producteurs locaux ; de l’autre, on signe des traités qui ruinent leur marché.
Ces traités, comme Mercosur, sont le reflet d’un problème bien plus profond : l’Union européenne est un carcan qui nous empêche de défendre nos intérêts.
Sortir de l’UE, c’est récupérer la maîtrise de notre destin. C’est pouvoir dire « non » à ces accords absurdes et défendre nos producteurs, nos emplois et notre santé.
Les Français sont attachés à leur terroir, à leur souveraineté alimentaire, et à une économie respectueuse des travailleurs. Ces traités de libre-échange montrent à quel point l’UE est devenue une machine déconnectée de ces valeurs.
Il est temps de se poser les bonnes questions :
Les traités de libre-échange, comme Mercosur, pourraient bien être le déclic nécessaire pour que les Français ouvrent les yeux. Et ce déclic doit mener à une réflexion plus large sur notre appartenance à l’UE.
Il ne s’agit pas de repli sur soi, mais de retrouver notre liberté de choisir ce qui est bon pour nous. Une France libre, souveraine et solidaire : voilà l’objectif.
En sortant de l’UE, nous pourrons enfin dire « stop » à cette concurrence déloyale, protéger nos agriculteurs, et offrir aux Français des produits de qualité à des prix raisonnables. Une Europe des nations est possible mais pas avec cette machine qu’il faut d’abord démontée ; cela commence par reprendre le contrôle.
Rejoignez le débat. L’avenir de notre pays est en jeu.
Pierre d’Herbais.
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